Un BTS CG Comptabilité Gestion  ou un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) procurent des équivalences qui permettent de s’orienter vers le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion).

« La demande est forte : il n’y a pas de problème d’emploi dans la profession. Les cabinets comptables embauchent des candidats à bac +2, généralement dans la perspective de les accompagner par la voie de l’alternance vers un DCG ou vers une licence pro dans des filières paie ou social, par exemple. Quelquefois, à 20 ans, on hésite sur ce que l’on veut faire. Expert-comptable est une profession où l’on peut changer de métier et où l’on ne s’ennuie jamais », explique avec enthousiasme Nicole C., ancienne vice-présidente du conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables en charge de la formation.

À partir du bac, la voie classique consiste à préparer un DCG en trois ans (formation initiale). Le DCG est un diplôme d’État de niveau licence auquel il faut s’inscrire individuellement. De nombreux établissements publics ou privés préparent les candidats à cet examen. Pour les professionnels déjà en activité, il est possible de préparer le DCG à distance.

Les cabinets comptables embauchent de nombreux candidats de niveau bac +3, soit pour les emmener grâce à l’alternance vers un niveau master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou un DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et gestion), soit pour les faire évoluer par le biais de la formation continue, très ancrée dans la culture de cette branche professionnelle.

L’inscription au DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) est ouverte à tout titulaire d’un DCG, ainsi qu’à tout titulaire d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou diplômé de certaines écoles de commerce. Quand on est titulaire d’un DCG, la préparation au DSCG s’effectue en deux ans dans des établissements publics ou privés.

Par le jeu des dispenses, les masters universitaires CCA et les diplômes d’écoles supérieures de commerce à option finance permettent de valider directement cinq des sept épreuves écrites du DSCG.

« Avec la réglementation européenne et la transversalité des masters, tout diplômé peut prétendre à se réorienter et à entrer dans la profession. De plus, comme il n’y a pas de limite d’âge et qu’il est autorisé de se présenter en candidat libre, à n’importe quel moment de sa vie il est possible de tenter le DSCG, à condition bien sûr d’accepter de rouvrir des livres. C’est un examen exigeant mais qui fait principalement appel à des capacités d’analyse et de synthèse, et à beaucoup de rigueur. C’est une filière avec de nombreux points d’entrée et où les profils atypiques sont valorisés », se réjouit Nicole C.

Enfin, le graal en termes de diplôme est le DEC (diplôme d’expertise comptable). Réservé aux titulaires du DSCG, il se prépare en trois ans de stage assortis de quelques modules de formation pour compléter la préparation de l’examen. Cet examen se compose de trois épreuves dont la soutenance d’un mémoire.